Aller au contenu principal

News - Actualités

Retour aux articles

Une application de suivi des patients COVID-19

29 janvier 2021 / Temps de lecture 2 minutes

Lors de la première vague de COVID-19, un praticien du Groupe Ramsay Santé a utilisé une application de télésuivi pour le retour à domicile des patients.

Une application de suivi des patients COVID-19

Suivre les patients COVID-19 à distance, c’est possible ! C’est ce qu’ont démontré dans leur étude les Docteur Aymeric Tremblay et Olivier Desebbe, anesthésiste-réanimateurs à la clinique de la Sauvegarde (Ramsay Santé, Lyon, France). Pour ce faire, des patients reçus aux urgences sont retournés à leur domicile avec une application de télésuivi.

 

Un suivi de 14 jours

« Nous voulions prouver la faisabilité d’une prise en charge globale en ambulatoire, avec des outils dédiés, d’habitude utilisés en périopératoire », résume le Docteur Olivier Desebbe à propos de son étude. Il a ainsi été proposé à des patients reçus aux urgences de la Clinique de la Sauvegarde pour une suspicion de maladie de COVID-19 de faire leur suivi à distance, par le biais d’une application.

Utilisant la plateforme « Maela », la solution de télésuivi habituellement réservée au suivi des patients après chirurgie,  permet d’évaluer l’état de santé du patient grâce à des questionnaires régulièrement administrés. « Durant les 14 jours suivant sa sortie des urgences, le patient devait répondre à 7 questions permettant de lancer une éventuelle alerte à la cellule ambulatoire », précise l’investigateur. En fonction des résultats, c’est ensuite au médecin du groupe ambulatoire que revenait la décision de réadresser le patient aux urgences.

 

Un dispositif efficace et satisfaisant

Trois mois après le début du suivi, le chercheur tire ces conclusions : « le dispositif fonctionne, et 80% des patients se déclarent satisfaits du suivi à distance ».

Seul ombre au tableau : le coût du dispositif, « qui rend sa mise en place difficile sans contrepartie financière », selon le Dr Desebbe. Afin d’y remédier, il souhaiterait que le temps médical investi dans le télésuivi soit mieux pris en compte et rétribué.