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Une greffe veineuse pour traiter l’insuffisance de circulation sanguine

6 Mai 2022 / Temps de lecture 3 minutes

Un praticien du groupe Ramsay Santé mène une étude pour valider l’utilisation de greffons veineux pour rétablir la circulation sanguine derrière le genou.

Une greffe veineuse pour traiter l’insuffisance de circulation sanguine

L’allogreffe veineuse désigne la greffe de veines issues de donneurs vivants opérés de varices ou de donneurs décédés. Elle est indiquée pour les patients dont les artères sont bouchés, et qui ne disposent plus de veines prélevables (autogreffe).

 

Etudier les effets de l’allogreffe à long terme

« Nous savons que la méthode fonctionne, mais nous ne connaissons pas ses conséquences à moyen et long terme », explique le Docteur Jean-Luc Pin, chirurgien vasculaire à l’hôpital privé Dijon Bourgogne (Ramsay Santé – Dijon) et investigateur d’une étude visant à établir la viabilité de cette technique pour les pontages effectués sous le genou.

En l’absence de veines prélevables, c’est normalement une prothèse qui est implantée en guise de veine « artificielle » chez les patients souffrant d’insuffisance de circulation sanguine dans cette zone particulière. « Le problème, c’est que la flexion du genou qui intervient plusieurs centaines de fois par jour endommage le plastique, et le tube finit souvent par se boucher », détaille le praticien-chercheur. Les complications sont majeures et peuvent nécessiter l’amputation d’un membre inférieur.

 

Convaincre donneurs et préleveurs

« Si les résultats de notre étude sont positifs, nous espérons pouvoir généraliser l’allogreffe et faire accepter le prélèvement de vaisseaux aux centres préleveurs et aux donneurs en montrant son intérêt et son importance », poursuit le scientifique, expliquant que le prélèvement de veines est un acte complexe qui souffre d’un manque de reconnaissance, tant au niveau des patients que des praticiens.

« Nous avons reçu une aide cruciale de Ramsay Santé pour mettre notre étude sur pied, insiste le chercheur, avant de conclure : si cette structure privée ne s’était pas intéressée à la question, personne n’aurait pu faire cette étude ».

 

Cette étude est soutenue par la Direction Recherche et Enseignement de Ramsay Santé.