Aller au contenu principal

News - Actualités

Retour aux articles

Une nouvelle technique d’analgésie pour les césariennes programmées

13 juin 2022 / Temps de lecture 3 minutes

Deux praticiens-chercheurs du groupe Ramsay Santé souhaitent évaluer scientifiquement une technique d’analgésie prometteuse pour les césariennes programmées, baptisée le « bloc du carré des lombes ».

Une nouvelle technique d’analgésie pour les césariennes programmées

Les patientes qui accouchent par césarienne peuvent souffrir de douleurs post-opératoires importantes. Le recours aux morphiniques est bien souvent inévitable, et susceptible d’engendrer des effets secondaires notoires. Les docteurs Olivier Maupain et Thomas Giral, anesthésistes-réanimateurs à l’Hôpital privé Claude Galien (Quincy-sous-Sénart, Ramsay Santé) évaluent une alternative prometteuse pour gérer au mieux la douleur postopératoire après césarienne programmée.

 

Une technique utilisée pour d’autres chirurgies abdominales

Le muscle du carré des lombes est un muscle de la région postérieure de l’abdomen, situé à proximité du rachis lombaire. Il s’agit d’une région intéressante pour l’innervation de la paroi abdominale. Un anesthésique local peut y être injectée sous guidage échographique afin de provoquer une anesthésie loco-régionale prolongée. Cette technique permet de diminuer la douleur postopératoire et le recours aux morphiniques.

« Nous nous sommes intéressés à la technique de bloc du carré des lombes pour les césariennes programmées alors qu’elle était déjà utilisée pour d’autres chirurgies abdominales », commente le Dr Maupain.

 

Une moindre consommation de morphine

La gestion de la douleur après césarienne comprend habituellement l’utilisation de morphine injectée proche de  la moelle épinière lors de la réalisation de l’anesthésie (rachianesthésie). « Nous pensons que substituer la technique du bloc du carré des lombes à l’utilisation de morphine lors de la rachianesthésie permettra de diminuer la douleur postopératoire et la consommation post-opératoire de morphine de secours et donc ses effets indésirables : démangeaisons, nausées, vomissements, dépression respiratoire, rétention urinaire … », déclare le Dr Giral.

Pour mener à bien ses recherches, les praticiens-chercheurs ont reçu le soutien de la Direction Recherche et Enseignement de Ramsay Santé. « Nous avons soumis l’étude à un appel à projet, et il a été accepté. Nous avons d’ores et déjà reçu une aide précieuse, méthodologique et statistique », conclut le Dr Maupain.

 

Cette étude est soutenue par la Direction Recherche et Enseignement de Ramsay Santé